Contrairement à certaines idées reçues le bouturage est une technique de reproduction végétative très simple ! Cette méthode facile et économique qui permet de reproduire des végétaux à l’identique à partir d’un fragment d’une plante mère, est à la portée de tous. Dans cet article nous vous livrerons quelques conseils utiles à connaitre avant de se lancer dans le bouturage de vos plantes.
Quels végétaux peut-on bouturer ?
Une large palette de végétaux est tout à fait propice à cette technique, les vivaces, les arbustes, et même les arbres. Mais certains le sont plus que d’autres, parmi eux nous pouvons retrouver :
-Les vivaces : notamment la lavande, les népétas, les œillets, la santoline et les corbeilles d’argent.
-Les plantes grimpantes : comme le chèvrefeuille, le lierre, ou encore la vigne vierge.
-Les plantes aromatiques : le thym, le romarin, le basilic, la menthe, la ciboulette, la sauge.
–Les arbustes : le buis, le camélia, le laurier rose, le lilas, le millepertuis, l’abélia.
-Les arbustes à fruits rouges : framboisier et groseillier.
–Les arbres fruitiers et les arbres d’ornement : marronnier, l’olivier, le figuier, le pommier, le saule, l’érable, les thuyas.
Quels sont les différents types de bouturage ?
En fonction du type de plante que vous souhaitez bouturer la technique adoptée ne sera pas exactement la même. En effet, il existe 5 techniques de bouturage différentes, de la plus classique à la plus technique, nous allons vous révéler les secrets d’un bouturage réussi à coup sûr !
Le bouturage à tige :
C’est la technique la plus classique. Il suffit de prélever une tige d’environ 1,5 cm, coupée sous un nœud de la plante que l’on souhaite bouturer. Ensuite, il faut effeuiller sa base puis la planter dans un mélange léger, à base de terreau et de sable, ce qui facilitera son enracinement. Cette technique fonctionne particulièrement bien avec les arbustes, les fougères et la bruyère.
Le bouturage à eau :
Contrairement au bouturage à tige, ici on ne va pas replanter directement l’échantillon prélevé sur la plante. Il s’agit de placer ce fragment de plante dans un récipient d’eau et d’observer au fil des jours l’apparition de racines. C’est seulement après l’apparition de racines suffisamment grandes que l’on va planter la bouture dans du terreau. Cette méthode est idéale pour les bégonias, le lierre et le laurier.
Le bouturage à talon ou à rameau :
En ce qui concerne cette méthode, elle est légèrement différente des précédentes. Il faut prélever une branche secondaire qui était directement rattachée à la branche principale, celle qui est enracinée. Mais cette fois-ci, il faut garder un petit morceau de la tige qui les réunissait, ce que l’on appellera le talon, où nous pourrons observer le développement des racines. Puis il faut ensuite planter cette bouture dans le même mélange que précédemment, c’est-à-dire moitié terreau, moitié sable.
Le bouturage à crossette :
Cette méthode est parfaitement adaptée aux oliviers et aux vignes ! Il faut reproduire exactement la même technique que pour le bouturage à talon, sauf qu’ici il est nécessaire de conserver un rameau de la branche principale d’environ 1,5 cm.
Le bouturage de feuille :
Comme son nom l’indique, cette technique consiste à prélever une feuille de la plante que l’on souhaite bouturer. Puis, il faut simplement la déposer sur le mélange de terreau et de sable et humidifier régulièrement le mélange sans le laisser directement au soleil. Après quelques semaines les boutures seront enracinées.
Quand faut-il bouturer ?
Les boutures de feuilles et de racines peuvent s’effectuer tout au long de l’année, tandis que les boutures de tiges ou de rameaux se pratiquent à des périodes précises en fonction de certains paramètres.
Boutures de printemps :
À cette période de l’année, au printemps entre mai et juin, on parle de boutures à tiges ou de rameaux verts et tendres.
Boutures d’été et d’automne :
Durant l’été et au début de l’automne, de mi-aout à mi-octobre, on réalise des boutures semi-ligneuses. À cette période de l’année, les rameaux commencent à durcir et à changer de couleur, prenant alors une teinte brune. C’est une période idéale pour bouturer certains arbres et petits arbustes, comme les oliviers, les lilas, ou encore les rosiers.
Boutures d’automne et d’hiver :
En fin d’automne et début d’hiver, on effectue des boutures de bois sec, ou des boutures dites « sur bois dormant ». Elles se font à partir de rameaux qui ont pris une texture de bois. Comme la précédente cette technique s’apparente parfaitement au bouturage des arbres et petits arbustes.
Maintenant que le bouturage n’a plus de secret pour vous, à vos plantations pour un jardin économique et do it yourself ! Vous êtes à la recherche de nouvelles astuces pour optimiser et entretenir vos extérieurs ? Nous vous proposons nos meilleurs conseils pour optimiser vos jardins et créer votre propre compost.
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